Sonnet à la guerre

Le ciel gris chante l’Automne,
Sur le champ, le canon tonne.
Meurs ,soldat, mais ne t’étonne,
La Vie est si monotone.

Liberté ici descend
Le long des gouttes de sang ;
Le ciel gris est menaçant,
A la mort, chacun consent.

Le ciel gris pleure les morts
Et, pour leur mère patrie,
Les vivants tuent sans remords.

Clamez, familles meurtries,
Digne éloge de vos morts :
Que leurs tombes soient fleuries !

(septembre 1974)



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