L’amour ou la mort

Quand notre amour se meurt
Au cœur de l’insondable,
L’abîme insupportable
Où plongent nos faveurs

Disparaît en nos âmes
En un joyeux fatras
Comme feux sont nos flammes
Lorsque plus rien ne va

Et que l’indissoluble
Soudain semble soluble ;
Car faible est notre esprit

Qui voudrait tout comprendre
Alors que pour se pendre
Seul compte le mépris.

(9 août 1976)



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